« Un moine nous invite à partager l'expérience clef de sa vie, celle que les Bénédictins appellent la "lectio divina" et qui consiste à s'offrir, sans défense, aux interpellations de Dieu, à travers une parole écrite. Pour nous, Chrétiens, la parole de Jésus est au départ de toutes les traditions qui nous sont propres. Nous y replonger sans intermédiaire, n'est pas faire fi de nos traditions ; c'est plutôt essayer de les revivifier à partir de leur source même. Mais nous ne nous faisons pas propriétaires de cette parole. Elle est un bien commun de l'humanité, et nous pensons que même ceux qui ne s'inscrivent pas dans nos communautés, tout particulièrement nos frères juifs et musulmans, peuvent y trouver un éclairage et un stimulant pour leur propre foi. Elle leur est, ici, livrée dans un geste qui se veut fraternel. Quant à ceux qui préfèrent s'en tenir à une approche plus objective, moins personnellement engagée, ils pourront encore bénéficier de la tentative honnête, sans illusions excessives, qu'ils trouveront ici pour rejoindre ce phénomène historique si important dans notre culture : Jésus parlant » Joseph Rabine, archevêque d'Albi - Pasteur Michel Freychet, délégué à l'œcuménisme - P. Élie Melia, délégué orthodoxe à l'œcuménisme.

« Pendant de longs siècles, le christianisme a été enseigné sans référence positive au judaïsme, duquel il est sorti. On ne peut donc que se réjouir de la publication d'un ouvrage, qui permettra à chacun de voir que de nombreux enseignements - contenus dans les Évangiles - reprennent des idées et des valeurs de la Bible hébraïque, qui ont fait du peuple juif, qui les a fidèlement conservées, le témoin sur Terre du Dieu d'amour et d'espérance, se révélant sur le Sinaï pour promulguer sa Loi, afin d'édifier un monde de fraternité et de paix universelles" Rabbin Daniel Gottlieb.

« Les Musulmans ne peuvent qu'être intéressés par les paroles de Jésus, fils de Marie, que le Coran appelle "Parole de Dieu". Ceux qui liront ce volume s'apercevront, certes, qu'il y a des différences de langage entre les deux traditions, la plus sérieuse étant, de loin, l'application à Dieu du vocabulaire de la paternité. Mais ils découvriront, aussi, une immense richesse commune, dont il est particulièrement précieux aujourd'hui de prendre conscience. » Malick M'Baye, Unesco.