Pour mon pays, pour la liberté, je suis parti...

À l’annonce du Débarquement des Alliés sur les côtes normandes, le 6 juin 1944, l’auteur part de Paris pour Caen... via... Rouen, à pied, et décide de rallier rapidement les Alliés pour s’engager dans l’Armée française. Edmond Lecouturier a dix-sept ans, il est apprenti aux Usines Gnôme et Rhône, la SNECMA d’aujourd’hui. Il découvre la Normandie en guerre. Il lui faut franchir la ligne de Front, au risque d’être fusillé, puis se retrouve dans le no man’s land à Caen. Après son engagement, il aura un entraînement intensif à Cérences (Manche), puis le bataillon auquel il appartient se met en route pour Paris libérée. Un capitaine les attend à la caserne Clignancourt, et prononce ce premier message : « Voici 48 heures que nous vous attendons. Je ne vous promets pas de belles récompenses, mais je vous garantis que vous aurez toutes les occasions de combattre, sans doute y aura-t-il... des Croix de guerre, mais il y aura beaucoup de Croix de bois. » Ainsi parle le Capitaine Sartout, commandant le Groupe d’escadrons porté, le GEP du glorieux RICM de la 9e Division d’infanterie coloniale. L’auteur fera, avec ce glorieux RICM, les campagnes de la Libération de l’Alsace, l’Allemagne et... l’Indochine, de 1945 à 1947.