Voyeur ou voyant : être soi

Voyons-nous assez qui nous sommes et où nous sommes ? À perte de vue des existences, semblables et différentes… Fourmilière des esprits dès qu’un œil apparaît, s’ouvre, voit. Intelligence des instincts et sens réflexif ensuite, parfois suprême, ni Roi ni Reine de la fourmilière, seulement une lucidité. Chacun peut l’exprimer à son heure, si la modestie tient l’œil ouvert ! Bien observer l’Être en soi et tous sans croire tout voir et tout savoir ne rend pas aveugle ! Le bon sens terre à terre l’a toujours dit, celui du Ciel aussi. Fondée sur la logique de l’Universel invariable (des lois, des faits), la lucidité profonde manifeste l’Œil du discernement et oriente bien le désir d’être ; sinon l’égocentrique détourne pour son profit immédiat et ensuite sa perte, les énergies et connaissances dont on n’est pas le maître par l’insensé et la courte vue. S’opposant à l’ordre cosmique, l’inversion du sens lumineux sombre dans le noir à la fin, gonflé de néant il explose. N’être le regard de personne, mais constater avec d’autres l’évident et découvrir ensemble le jamais vu : mon intention.